ADK 46ers : Atteint les plus hauts sommets

Les 46ers est une organisation de randonneurs qui ont gravi les 46 plus hauts sommets (plus de 4 000 pieds) des « High Peaks » dans la région des Adirondacks.

Une de mes bonnes amies et partenaire de randonnée m’a fait part en 2018 de son objectif personnel de faire partie de ce regroupement, plus précisément, d’avoir atteint les 46 sommets pour son 46e anniversaire de naissance ! Elle m’a alors demandé si j’aimerais l’accompagner dans l’ascension de certaines montagnes pour l’aider à accomplir son but. Moi qui adore les défis, et surtout les randonnées, j’ai accepté avec joie !

En 2018, Marie-Pier avait donc sept ans pour accomplir son but avant son 46e anniversaire. Cette année-là, je l’ai accompagnée pour gravir le Mont Big Slide qui se trouve au 27e rang avec une élévation de 4 240 pieds.Nous voici maintenant en 2019 ; allez ! On y va pour le Mont Phelps !

Le Mont Phelps se loge au 36e rang des 46 sommets. Cette montagne est nommée en mémoire de Orson Schofield Phels qui coupa le premier sentier menant au mont Marcy (1er rang des 46) et qui nomma plusieurs sommets des Adirondacks. Le Mont Phelps est de niveau intermédiaire, avec une élévation de 4 161 pieds, une dénivellation de 1 982 pieds, une distance aller-retour de 14,3 km et une durée moyenne de 6 heures.

Pour faire une randonnée un 20 octobre, tu dois être bien équipé, car tu ne connais jamais les conditions que tu rencontreras. Nous l’avons appris l’automne dernier en grimpant Big Slide (à lire dans les blogs antérieurs).

Nous voilà sur notre départ, sac à dos, eau, bouffe, microspike pour les bottes (au cas où), vêtements supplémentaires, gants et il ne faut pas oublier les clochettes pour éloigner les ours… ! Nous étions totalement excitées de commencer et de profiter des couleurs de la montagne… (vous allez comprendre, plus loin dans notre ascension, notre surprise !)

Pour la première partie du parcours, le sentier était bien, un peu boueux, mais sans plus. Par la suite, nous devions traverser un ruisseau avec un certain petit courant qui peut causer une hésitation. Pour Marie-Pier le courage était au rendez-vous ! La peur de se trouver le derrière à l’eau, et surtout de devoir continuer l’ascension et la descente mouillée lui a causé une petite angoisse, du plaisir et des émotions fortes !

Au fur et à mesure de l’ascension, il y avait de plus en plus d’eau et de boue, nous avions l’impression que nous marchions dans un ruisseau pendant des kilomètres, et c’était, littéralement, pendant des kilomètres !

Allez ! On continue la montée et voilà qu’il y a un peu de neige. Notre réaction : « WOW ! C’est beau ! » Un moment de folie, quoi...

Un pas après l’autre et la quantité de neige devenait imposante, la glace et le vent se sont aussi mis de la partie, il ne faisait pas froid, il faisait « frette » ! Une chance que nous avions de bons vêtements, des bottes imperméables et des microspikes.

Enfin au sommet ! WOW ! La nature avait revêtu son manteau blanc, on se croyait au royaume du bonhomme hiver (avec les clochettes, c’était Noël en octobre !). La vue sur les autres montagnes était à couper le souffle ! Quelle était la surprise ? Nous avions l’intention de prendre un répit, de manger un peu et de profiter des couleurs avant d’entamer la descente. Oh que non ! Aucune couleur, de la neige partout, on ne pouvait s’asseoir nulle part pour prendre une bouchée et il faisait « frette », en bon Québécois ! Bref, après quelques photos et selfies vite faits, on est reparties assez vite. Le retour n’était pas évident, l’eau s’était accumulée, il y avait de la boue partout, il fallait retraverser le ruisseau avec plus d’eau… Nous étions contentes de voir la voiture après 6 heures de randonnée, mais malgré tout, ces journées demeurent de bons souvenirs en plus du sentiment d’accomplissement qui nous habite et des endorphines qui provoquent l’euphorie sur le chemin du retour.

Merci à ma partenaire Marie-Pier de me laisser te suivre dans tes folies.

La nature, pour nous, est une façon de ressourcer notre âme et de vider notre esprit. C’est mieux qu’une thérapie !

Bonne randonnée à vous tous,

 

 

Cynthia Rose,

Coach Cardiokickboxing dans Accès Illimité

Académie Arts Martiaux Brossard