Comment gérer son petit démon compétitif intérieur

Êtes-vous compétitifs ?

Bien moi OUI ! Et ça depuis toujours je pense. Tout petit geste ou simple parole peut tourner rapidement en défi. Le côté positif de ça c’est que grâce à mon esprit compétitif, je suis fonceuse, déterminée, persévérante, toujours en quête de réussite, de dépassement. Cependant, chaque bon côté a aussi son côté obscur... lol! Pour ma part, être compétitive m’amène la peur de l’échec et quand cette dernière se dresse devant moi, j’ai beaucoup de la difficulté à gérer cette sensation de ne pas être en contrôle de cet obstacle. Et pour moi, cet obstacle, c’est la performance, la peur de mal performer et même le stress d’avoir le sentiment de mal performer. Suite à un récent évènement où j’ai dû encore faire face à cette sensation, je me suis dit que je n’étais probablement pas la seule à vivre avec ce petit démon intérieur et qu’il y avait forcément des solutions pour m’aider à mieux gérer la bête lorsqu’elle se présentait

1. Le faire pour le plaisir

On doit se rappeler que la majorité d’entre nous faisons du sport par plaisir et que, dans un cadre de performance ou de compétition, il n’y a aucun sponsor ou entraîneur d’une équipe professionnelle qui attend notre résultat avec impatience pour nous offrir un contrat lol. Que ce soit le hockey, la course à pied, le golf, on le fait parce que c’est le fun. Nous avons tous une vie chargée avec le travail, la famille, les amis, les sorties, alors quand on décide de bouger, si on veut que ça cadre dans notre horaire, il faut que ça soit agréable sinon on devra trouver quelque chose de plus palpitant.

Bref, même si la fibre compétitive est présente en toi, le côté plaisant de ton sport doit toujours primer. Sans cela ça va devenir une tâche et mentalement, ça épuise et ça se reflète sur les entraînements et même sur les résultats. La solution !?! Adapte ! Relativise ! Amuse-toi ! Ça ne te tente pas de faire ton entraînement par intervalles aujourd’hui parce que tu es fatigué, fais-le demain. Tu as manqué de temps dans ta journée et tu es à la course pour aller faire quelques longueurs de piscine, alors n’y vas pas. La piscine ne disparaîtra pas demain. La phrase à se rappeler : Vas-y de front et non de reculons ! Est-ce que de sauter UN jour d’entraînement dans ta vie va vraiment TOUT changer tes résultats au bout de la ligne !?! J’ai des doutes.

2. Ne pas se comparer

Ça, je sais, c’est difficile! Nous vivons dans un monde où la performance et l’excellence priment sur l’effort et le travail accompli. Je suis la première à comparer mes entraînements avec ceux des autres. Je voudrais tellement être rendue aussi bonne qu’un tel ou qu’une telle. Il y a un million d’applications aujourd’hui en plus qui nous comparent les uns aux autres sans prendre en considération les facteurs d’influence (prochain point ). La seule personne avec laquelle tu devrais avoir l’autorisation de te comparer, c’est toi-même parce qu’au bout du compte, tu le fais pour toi, pour ton amélioration, pour ton épanouissement. Être en compétition avec soi-même est beaucoup plus constructif que de l’être avec les autres.

3. Ne pas banaliser les facteurs d’influence

Quand tu vas au gym, que tu n’as pas dormi les 3 dernières nuits et que tu ne comprends pas pourquoi tu charges la moitié moins que d’habitude !?! Bien, c’est ça un facteur d’influence ! On ne peut pas être optimal tous les jours et il se peut que le matin de ta course officielle, tu sois grippé, un peu blessé, fatigué, qu’il pleuve et que ton compagnon de course qui, habituellement, termine derrière toi, te batte de plusieurs minutes. Et même si tu as suivi ton programme à la lettre et que sur papier tu es supposé être rendu à un stade X, et bien, ça se peut que dans la réalité, ça ne fonctionne pas. ET ALORS !?! Ce sont des choses qui arrivent et il ne faut surtout pas se blâmer pour cela. Assume le résultat et sois en fier tel qu’il est !... même si ton petit côté compétitif te rappelle que si tu avais été comme si, que si tu avais fait comme ça … Remets-le à l’ordre et trouve-toi au moins UNE chose positive dans ton résultat et accroche-toi à celle-ci !

4. Se féliciter au quotidien

Nous avons la fâcheuse manie parfois de ne regarder que le résultat et de ne jamais être fier du travail que cela a pris pour y arriver. Et pourtant ! Si on n’avait pas fait tout ce travail, on n’en serait probablement pas rendu où nous en sommes. Alors, pourquoi ne pas se féliciter quotidiennement, faire des retours en arrière pour voir tout le chemin parcouru et réaliser que MON DIEU JE ME SUIS VRAIMENT AMÉLIORÉ ! Pour ma part, petite confidence, lorsque je trouve que j’en perds ou que je ne suis pas optimale lors d’une sortie de course à pieds, comme j’aime bien le dire, je me remémore mes premières fois où je trouvais que 2 km étaient lourds, interminables et ça me fait sourire. Cela me redonne confiance et me motive à continuer. Félicite-toi au lieu de t’analyser!

Voilà ! Pour moi, ce sont les 4 petits trucs que je tente d’appliquer à mon quotidien actif depuis un certain temps et ça fonctionne généralement plutôt bien. Il est certain qu’il y a encore des moments où mon petit démon compétitif reprendra du service, mais j’essaie de l’ignorer. Alors souviens-toi :

On le fait par plaisir, pour soi et même les jours où nous ne sommes pas au top, nous méritons des félicitations !

 

 

Amélie Gauthier, Massokinésithérapeute

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